Après Urgence et Parloir, ce dernier opus aura comme toile de fond la société et ses angoisses collectives et pour cœur l’individu aux prises avec ses fragilités…
Comment l’écriture peut-elle rendre compte de sujets graves, sans sensiblerie, et donner envie de regarder le monde sous l’angle d’une mythologie contemporaine ?
Cette fois, Pépito Matéo interroge le phénomène de sénescence et l’appréhension de son propre vieillissement… comme prologue à une finalité universellement partagée.
Comment continuer à rester en phase avec ce qui nous entoure dans une société qui n’envisage l’espérance de vie que sous l’angle du potentiel de consommation ?
L’autre question étant pour lui – artiste – d’apprendre à sortir de la lumière sans perdre l’envie de rester en jeu.
Son récit s’appuie sur l’un des mythes les plus anciens dont les racines sont en Mésopotamie, un récit en forme d’épopée dont le héros, le roi Gilgamesh, est en quête du secret de la vie éternelle.
À partir de témoignages collectés auprès de personnes âgées,
Pépito Matéo invente une maison de retraite imaginaire, où le présent et le passé se font écho, en travelling, en zoom arrière et en gros plan, retraçant les étapes de la vie et ses propres souvenirs.
Équilibriste improbable de la parole et des mots, Pépito Matéo nous entraîne aux confins de l’âme humaine, à la rencontre de nous-même, jonglant entre mythologie ancestrale et chronique contemporaine avec une jubilation palpable et une émotion teintée d’un humour salvateur.