Yannick Jaulin

© Christophe Raynaud de Lage

Né en pays vendéen, le patois est la langue maternelle de Yannick Jaulin. Adolescent, il fait ses classes de conteur en collectant le parler régional pour l’UPCP, une association d’éducation populaire faisant l’inventaire de la culture orale. Il monte sur les planches à 25 ans pour allier le familier et l’inédit dans des concerts de rock en patois. Aujourd’hui, c’est le conte qui est devenu rock’n roll. À la fois diseur, chanteur, comédien, philosophe, humoriste, cet artiste éclectique vogue entre mots d’hier et d’aujourd’hui, mythes universels, histoires singulières et poésie personnelle. Ses créations sont ponctuées d’humour et d’optimisme, et même si parfois il traite sans complaisance de thèmes tragiques, il finit toujours par laisser une formidable envie de vivre.

Ce qu’il a dit

« Je me sens profondément et viscéralement conteur. Je pense que c’est toujours le conteur qui tire les ficelles. C’est cette envie première qui m’habite, celle d’avoir cette relation très particulière avec des gens quand je conte. (…) J’ai cette sensation irremplaçable du moment où l’on raconte une histoire et de ce fil tendu qui rend cette histoire unique pour chaque personne qui l’entend. Ce rapport avec le public, en direct, est une ivresse. »
« Avec trois mots, quatre phrases, le conteur doit générer un flot et un flux d’images. Le grand conteur est celui qui est capable de donner à voir. »
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