« Il était une fois un sultan qui… »
Quoi ? Par où commencer ?… Comment ?…
Par le début ?
« Alors il vécut longtemps, longtemps,
et s’il n’est pas mort… »
« Ca pourrait faire un beau conte mais c’est dévié avant à cause des travaux sur la voix… ça bouche ! »
Du coup, ce sont les mots qui prennent la tangente dans le labyrinthe d’une histoire vieille comme les rues et qu’ils retournent comme un gant… Une escapade de la parole qui se joue du temps, bien décidée à régler ses contes avec le monde d’aujourd’hui. ça devient un hold-up où le conteur prend l’histoire en otage pour attirer l’attention sur l’imaginaire. Le public, sur écoute permanente, n’en reviendra pas indemne, lui-même exposé dans sa plus stricte intimité…
Itinéraire bis est un rêve à voix haute qui fait prendre aux mots des chemins buissonniers comme si le monde inventé pouvait se payer la réalité argent comptant.