Daniel L’Homond

Crédit Photo Thibaut Briere

Natif du Périgord voici un demi-siècle, après des études d’anglais à l’université de Bordeaux, Daniel L’Homond parcourt les scènes et festivals du conte dans le monde entier. Auteur, il invente et raconte également depuis plus de vingt ans pour les radios locales de France Bleu.
Le Bestiaire, son conte scénique fétiche, a connu plus de 500 représentations dans une quinzaine de pays. Le Lucernaire, les Bouffes du Nord, les grottes de Lascaux et le festival de Sao-Paulo ont hébergé la parole du conteur.
Scène, livre ou radio, Daniel L’Homond mêle dans ses canevas humour et poésie, symboles et images familières.
Ce créateur d’histoires sait se faire “puisatier des petites choses” ; et ses contes colorés de tons surréalistes traduisent les passerelles entre son imaginaire personnel et la mémoire collective.
Accent du Périgord, voix chaleureuse, âme de voyageur… mais le talent de L’Homond, c’est de recréer l’universalité sans faire l’uniformité. Et comme il aime à dire :  » Marche ton conte, l’imaginaire est une auberge espadrille… »

Ce que ses héros disent

« … Les arbres donnent parfois de l’obscurité, mais on joue avec des traits de lumière ; on s’en sort toujours de l’obscurité … C’est beaucoup plus dur avec l’obscurantisme… »
Parfois les arbres

« … Chez lui, la langue maternelle, c’était pas l’occitan, l’arabe ou le turc ; chez lui, la langue maternelle, c’était le silence. »
« Le sage ne dit rien : on prête ces mots à Confucius. On prête beaucoup à Confucius, on prête surtout à confusion. Parce que j’en connais qui ont la bêtise silencieuse… Il y a tellement de choses qu’on peut dire sans paroles, c’est sûr, mais pour dire qu’on peut le dire sans paroles, il faut bien des paroles. »
« Et tous les mots sont des mots de passe. »

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